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Le général Mercier donne le coup d’envoi des
80 ans de l’armée de l’Air
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2014 est une grande année pour l'armée de l'Air ! Elle fêtera cet été ses 80 ans d’existence. Un anniversaire qui s’inscrit dans une série d’événements qui commémoreront, tout au long de l’année, un siècle d’aviation militaire.
Jeudi 20 février 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, a lancé les festivités : « L’année 2014, par la densité des anniversaires que nous allons célébrer, représente une année exceptionnelle pour mesurer le chemin que nous avons tous parcouru ensemble. Elle nous offre une occasion exceptionnelle de nous tourner vers notre passé pour continuer à regarder vers l’avenir ».
Le chef d’état-major de l’armée de l’Air souhaite associer les aviateurs et l’ensemble de la population à ces nombreuses célébrations, dont certaines seront ouvertes à tous. L’occasion de partager les valeurs et les traditions qui forgent une passion commune pour l’aéronautique militaire. L’année 2014 « est avant tout une fête de famille, conclut le général. Venez à la rencontre de ces aviateurs qui ne cessent de démontrer l’étendue de leurs capacités et leur fierté de servir depuis plusieurs décennies notre pays ! ».
« 2014 sera une année exceptionnelle pour l’armée de l’Air par la densité et la richesse des anniversaires que nous serons amenés à célébrer. Ils traduisent un siècle d’histoire qui aura vu l’essor considérable de l’aviation militaire qui aujourd’hui se révèle, par la variété de ses modes d’action, un acteur incontournable pour protéger notre pays, dissuader un ennemi ou intervenir lorsque survient une crise, comme le prouve l’engagement de l’armée de l’Air dans les crises récentes en Libye ou au Mali. Ils traduisent aussi les liens forts qui unissent depuis 80 ans nos territoires à l’armée de l’Air.
Née en 1934, l’armée de l’Air s’est implantée sur l’ensemble de notre pays, en métropole comme outre-mer, tissant des liens extrêmement forts avec nos régions, nos départements, nos communes et nos concitoyens. Si, au fil des années, les évolutions de nos structures ont conduit à la fermeture de certaines implantations, ces liens sont restés extrêmement vivaces.
Les célébrations de 2014 représentent une formidable opportunité pour rapprocher encore plus les aviateurs et l’ensemble de notre population. Elles vont nous permettre de partager nos valeurs et nos traditions mais aussi de montrer combien l’armée de l’Air peut regarder l’avenir avec la fierté de ce passé qui forge notre identité. L’arrivée de nouvelles capacités comme l’A400M, l’avion ravitailleur MRTT ou les nouveaux drones MALE, symboles de la modernisation de l’armée de l’Air, va permettre aux aviateurs d’aujourd’hui, héritiers des pionniers et des héros d’hier, d’écrire de nouvelles pages de notre belle histoire ».
Le Général d’armée aérienne Denis Mercier
En 2014, l’armée de l’Air célébrera ses 100 ans de faits aériens, un siècle d’histoire qui aura vu l’essor considérable de l’aviation militaire qui se révèle aujourd’hui, par la variété de ses modes d’action, un acteur incontournable pour protéger notre pays, dissuader un ennemi ou intervenir en cas de crise, comme le prouve son engagement dans les crises récentes en Libye ou au Mali.
1914 |
1961 |
1914-1934 |
1964 |
1939-1945 |
1965-1989 |
1948-1949 |
1990-1999 |
1946-1962 |
2001 à nos jours |
Implantations
de l’aviation militaire de 1934 à nos jours.
Bases
aériennes
et ateliers industriels aéronautiques de l’armée de
l’air.
LE MIRAGE F1 PASSE LE TÉMOIN
100 ANS DE LA 1er MISSION DE RECONNAISSANCE AÉRIENNE
Une cérémonie militaire sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan marquera le retrait de l’avion de chasse Mirage F1 dans l’armée de l’Air. Une occasion de célébrer également les 100 ans de la première mission de reconnaissance.
Le dernier escadron de chasse équipé de Mirage F1 est stationné sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Sa mission principale est la reconnaissance aérienne. Le Mirage F1 sera resté 40 ans dans l’armée de l’Air soit la moitié de l’existence de l’institution. Plusieurs générations de pilotes de chasse ont volé sur cet avion dans ses différentes versions. Le retrait de ce vieux combattant est l’occasion de mettre en avant la modernisation de la flotte des avions de combat, avec transfert de la mission sur Rafale/RecoNG et drones. Le 13 juin 2014, lors d’une manifestation organisée sur la base landaise, de nombreux aviateurs se réuniront autour de cet avion emblématique afin de célébrer son retrait définitif du service. Durant cette cérémonie, le dernier escadron de reconnaissance, le 2/33 « Savoie », sera officiellement dissout et ses traditions seront mises en sommeil.
À l’occasion de cette journée, l’armée de l’Air commémorera également les 100 ans de la première mission de reconnaissance menée lors de la Grande Guerre. C’est en effet du Bourget que part le premier vol de reconnaissance de Louis Bréguet qui permet l’organisation de la bataille de la Marne en septembre 1914. La manifestation sera accessible sur invitation.
80 ANS DE L’ARMÉE DE L’AIR
100 ANS DE LA BASE
100 ANS DE LA 1re MISSION SPÉCIALE
Un meeting de l’Air est organisé sur la base aérienne 120 de Cazaux à l’occasion des 80 ans de l’armée de l’Air. Cet événement célèbrera également deux centenaires majeurs : celui de la base aérienne girondine et celui de la première mission spéciale.
Née par décret du 2 juillet 1934, cela fait 80 ans que l’armée de l’Air agit au quotidien au profit de la Nation. La célébration officielle de son 80ème anniversaire se déroulera les 21 et 22 juin 2014 sur la base aérienne 120 de Cazaux. Tout au long de ce week-end, les visiteurs assisteront à des présentations statiques et dynamiques réalisées par des avions emblématiques de l’armée de l’Air française, des plus anciens aux plus récents. Marquant leur attachement à l’armée de l’Air, de nombreux invités français et étrangers ainsi que les industriels partenaires de la Défense sont attendus sur la base cazaline qui fêtera par ailleurs à cette occasion son centenaire. C’est, en effet, au cours de l’année 1914 que le capitaine Marzac, sur ordre du président de la commission militaire des études aéronautiques de Vincennes, fixa son choix sur le lac de Cazaux pour la création d’une école de tir des hydravions. Enfin, ce meeting coïncidera avec le 100ème anniversaire de la première mission aérienne spéciale, consistant à infiltrer, par les airs, les lignes ennemies pour en exfiltrer du personnel détenteur de renseignements. Cette grande manifestation aérienne sera accessible sur invitation le samedi 21 juin et retransmise sur France 2 ce jour-là. Elle sera ouverte au public le dimanche 22 juin 2014.
La plateforme de Cazaux débute son histoire en 1913. Le capitaine Marzac choisit le site de Cazaux, notamment pour la proximité de son lac, qui doit permettre la circulation des cibles et l’amerrissage des hydravions. Les travaux d’aménagement sont entrepris début 1914.
Le 12 août 1915 est créé l’« Ecole de tir aérien ». En 1916, des hydravions arrivent à Cazaux. Les travaux se poursuivent avec la création d’un vaste aérodrome en bordure du lac.
A la libération, en 1945, se développe l’Ecole des Mitrailleurs Navigateurs Bombardiers. Puis, en 1946, les premières formations sont assurées au profit des pompiers de l’Air. Une annexe du Centre d’essais (CEV) en vol de Brétigny s’installe en 1948 pour mener des campagnes d’essais des armements aériens.
La Base-École devient au 1er août 1962 la BA 120. Cette même année voit l’arrivée d’un détachement permanent d’hélicoptères de l’Escadron d’hélicoptères 01/68 qui deviendra l’EH 01/067 « Pyrénées ». L’escadron de chasse 1/7 « Nice » équipé de Mystère IV arrive en 1963 ; il donnera naissance un an plus tard à la 8ème Escadre de chasse qui deviendra l’Escadre de transition opérationnelle (ETO) en 1995, équipée d’Alphajet.
L’escadron de bombardement 2/91 « Bretagne » équipé du Mirage IV est créé le 1er décembre 1964. Il participera à la force de dissuasion nucléaire française jusqu’à sa dissolution en 1996.
Le Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) implante en 1971 à Cazaux une annexe chargée des essais d’armement.
L’escadron 150 de la République de Singapour, équipé d’A4 Skyhawks, s’installe en juin 1988 à Cazaux pour conduire la formation des pilotes de chasse singapouriens.
En septembre 2004 débute le processus de fusion des formations des pilotes belges et français. L’AJeTS (Advanced Jet Training School) est créée.
Enfin, en 2014, la base aérienne de Cazaux fêtera ses 100 ans, ainsi que les 10 ans de la coopération franco-belge.
La célébration du 70ème anniversaire de la disparition d’Antoine de Saint-Exupéry se déroulera sur la base aérienne 709 de Cognac.
L’aviateur et célèbre écrivain Antoine de Saint-Exupéry est décédé aux commandes d’un Lockheed P-38 Lightning le 31 juillet 1944. Le commandant de réserve servait alors au sein d’une escadrille de reconnaissance dont les traditions sont aujourd’hui détenues et animées par l’escadron de drones 1/33 « Belfort », stationné sur la base aérienne 709 de Cognac. La manifestation illustrera le lien entre le pilote de reconnaissance de 1944 et l’escadron « Belfort » qui met en œuvre des drones, fruit de la capacité d’innovation de l’armée de l’Air.
Agissant au quotidien au profit de la jeunesse du pays et partageant avec elle des valeurs communes, l’armée de l’Air a établi un partenariat avec la fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la jeunesse (F-ASEJ). Créée par les héritiers de l’auteur et réalisant des actions dans le monde entier au profit de la jeunesse, notamment dans le domaine de l’éducation, elle participera naturellement à cette célébration.
Cette grande manifestation sera accessible sur invitation.
100 ANS DE LA 1ère MISSION DE BOMBARDEMENT
En commémoration du centenaire de la première mission de bombardement, un meeting de l’Air se tiendra sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le week-end des 5 et 6 juillet 2014.
Un meeting de l’Air est organisé les 5 et 6 juillet 2014 sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Il rassemblera de nombreux moyens aériens français et étrangers afin de commémorer les 100 ans de la première mission de bombardement pendant la Première Guerre mondiale. La base de Nancy est le lieu de stationnement des escadrons de Mirage 2000 D. Avec les Rafale, ces avions ont été employés dans tous les derniers conflits (Afghanistan, Libye, Mali) et sont capables d’agir en permanence loin et sans délai grâce aux avions ravitailleurs. La manifestation réunira les passionnés de l’aéronautique et sera ouverte au public ce week-end là.
La célébration du centenaire de la plateforme aéronautique du Bourget se déroulera le 13 juillet 2014. De nombreuses manifestations aériennes, auxquelles l’armée de l’Air participera, seront organisées à cette occasion.
En 1914, l’armée réquisitionne un terrain de quarante hectares sur Dugny pour la construction d’un aéroport près de Paris. Rapidement, l’aéroport s’étale sur Dugny et Le Bourget et prend le nom de cette commune. Il devient le premier aéroport civil et militaire de Paris. Le 21 mai 1927, le Spirit of Saint Louis, l’avion de Charles Lindbergh, se pose sur l’aéroport du Bourget devant deux cent mille personnes enthousiastes qui se bousculent au bord de la piste pour l’apercevoir. Il vient de traverser l’Atlantique en 33 heures et trente minutes. Nungesser et Coli en décollent quelques semaines avant. C’est également au Bourget qu’en 1945 les avions du régiment de chasse « Normandie-Niemen » rentrent de Russie. Tous les deux ans, il est au cœur du salon international de l’aéronautique et de l’espace. Il fêtera le 13 juillet 2014 ses 100 ans.
L’aéroport abrite aujourd’hui le musée de l’Air et de l’Espace, véritable bouillon de culture aéronautique, dirigé par Catherine Maunoury, titulaire de deux titres mondiaux de voltige aérienne.
Son anniversaire sera marqué par une manifestation civile, organisée par l’Aéroclub de France et les Aéroports de Paris (ADP), à laquelle l’armée de l’Air sera étroitement associée. Cette dernière mettra en œuvre des moyens aériens pour réaliser des présentations en vol.
La 12ème édition de l’université d’été de la Défense sera accueillie par l’armée de l’Air sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac. C’est le rendez-vous annuel de la Défense en France et en Europe.
L’université d’été de la Défense (UED) est organisée à l’initiative des commissions de l’Assemblée nationale et du Sénat. Ce lieu de rencontre réunit les 450 principaux décideurs français et européens de la Défense, les grands acteurs politiques, industriels et militaires pour deux journées de visite sur le site et de réflexions prospectives.
L’édition 2014 sera l’occasion pour l’armée de l’Air de faire découvrir aux décideurs ses grandes priorités, à travers l’organisation de présentations statiques et dynamiques, mais aussi d’ateliers thématiques.
L’UED 2014 se déroule à Bordeaux et coïncide avec deux manifestations aéronautiques à dimension internationale : ADS Show (premier salon européen du maintien en condition opérationnelle (MCO) aéronautique de Défense) et le salon des drones.
Le thème proposé par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, est « la réactivité, facteur de succès des opérations modernes ». L’objectif est de montrer que tout se joue dans les premières heures, l’intervention immédiate étant la clef du succès des opérations modernes. L’UED 2014 illustrera le fait que la dissuasion nucléaire, la posture permanente de sûreté, le MCO ainsi que les capacités de commandement et de conduite (C2) confèrent à l’armée de l’Air sa réactivité.
Le 5 octobre 1914, le sergent Joseph Frantz et le caporal Louis Quenault réalisent l’exploit d’abattre un avion allemand. Cent ans plus tard, une manifestation célèbrera le centenaire de cette première victoire aérienne homologuée de l’histoire de l’aviation mondiale sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier.
Le 5 octobre 1914, dans la région de Reims, le sergent Joseph Frantz, pilote sous-officier du génie au 2ème groupe aéronautique, et le caporal Louis Quenault, son mécanicien et observateur, abattent un Aviatik B.I, avion de reconnaissance allemand. Ils réalisent cette première mondiale à l’aide du fusil-mitrailleur Hotchkiss qu’ils expérimentent à bord de leur biplan Voisin III. Ils ont inscrit à jamais leur nom dans l’histoire de l’aviation militaire française. Cette victoire aérienne a ouvert la porte à l’emploi de l’aviation pour acquérir la liberté d’action dans le ciel, et qui maîtrise le ciel, autorise la manœuvre au sol. Le haut commandement encourage alors Roland Garros à continuer ses recherches pour mettre au point un système de tir à travers l’hélice. La chasse va bientôt naître et le baron de Tricornot annoncera sa création, dans le département de la Marne bien sûr.
Plusieurs manifestations commémoreront cet événement. Deux cérémonies auront lieu le 5 octobre au matin à Jonchery et Loivre (51), lieux du premier combat. Une manifestation aérienne, accessible sur invitation, se tiendra à Saint-Dizier le 5 après-midi, suivie le lendemain par un symposium sur le thème de l’aviation de combat en présence de pilotes de chasse de nombreux pays.
La base aérienne 125 d’Istres célèbrera les 50 ans de la première prise d’alerte de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire. Mission permanente, la dissuasion est l’une des fonctions stratégiques de l’armée de l’air.
La création du commandement des forces aériennes stratégiques (FAS) est officialisée par un décret du 14 janvier 1964. Le 8 octobre 1964, la première prise d’alerte nucléaire est réalisée depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan par un Mirage IVA armé d’une bombe au plutonium. La composante aéroportée de l’armée de l’Air fut la première des composantes de la dissuasion nucléaire française. Entre 1971 et 1996, l’armée de l’Air a également assuré la mise en œuvre d’une composante sol-sol, la deuxième de la dissuasion avant la création de la force océanique stratégique (FOST) en 1972.
Les FAS assurent toujours la posture permanente de la composante aéroportée de la dissuasion, outil flexible et réactif au service du chef de l’État, fondamental et structurant pour l’armée de l’Air. Assujettie à un contrat opérationnel fixé par le président de la République, cette mission, ininterrompue depuis près de 50 ans, est la plus ancienne de l’armée de l’Air. Elle positionne le commandement des FAS comme la première composante permettant à la France de garantir en toutes circonstances sa liberté d’appréciation, de décision et d’action dans le cadre de ses responsabilités internationales. Elle contribue par son existence à la sécurité de l’Alliance Atlantique ainsi qu’à celle de l’Europe.
Ce cinquantenaire sera marqué par une cérémonie militaire le 17 octobre à Istres et un colloque organisé le 20 novembre à Paris sur le thème « La composante aéroportée de la dissuasion ».
L’armée de
l’Air : 3 missions – 4 valeurs – 5
capacités
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INTERVENTION IMMEDIATE |
COMMANDEMENT et CONDUITE |
FORMATION et ENTRAINEMENT
L’armée de l’Air fête en 2014 le 80ème anniversaire de sa création. Cet anniversaire est une magnifique occasion à saisir pour prendre le temps de regarder en arrière et d’apprécier le chemin parcouru, se souvenir.
C’est pour fixer sur un support pérenne tous ses souvenirs que l’armée de l’Air a décidé de publier un livre de prestige. Conçu au travers de sagas familiales d’aviateurs, ce livre, préfacé par le chef d’état-major de l’armée de l’Air, met en avant l’évolution de l’armée de l’Air vue par les femmes et les hommes qui l’ont construite.
Ainsi, par le biais des témoignages des familles d’aviateurs, de photographies de familles, de frises chronologiques illustrées qui reviennent sur les temps forts de l’histoire de l’armée de l’Air, et de regards de civils, ce sont 80 ans d’histoire qui défilent.